Le populisme demeure au cœur des analyses et débats politiques, au point d’être devenu une sorte de mot-valise qui recouvre divers contenus. Est-ce l’économie ou la culture qui explique la montée des populismes ? Pour donc avoir une explication claire concernant la montée des populismes, référez-vous à cet article présent.
La principale cause de la montée des populismes : l’insécurité culturelle
Le thème de « populisme » monte partout sur la planète, aussi bien dans les pays pauvres que dans les pays riches. En dépit de la validité des politiques économiques, ces dernières ne vont pas protéger le monde de la montée des populismes. Puisque cette dernière n’est pas entraînée par une insécurité économique, mais plutôt par une insécurité ethnoculturelle.
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En effet, le phénomène de populisme est engendré par les valeurs plus que par les classes. Il est question du triomphe de la politique ethno-identitaire mettant en avant la peur de la diversité raciale. Et aussi, celle de la migration incontrôlée puis du pluralisme religieux. Ainsi, les partisans du populisme deviennent hostiles envers l’immigration puis mettent aussi l’accent sur des valeurs autoritaires comme l’ordre, la stabilité…
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L’insécurité économique accentuant la montée des populismes
Selon l’économiste chilien, l’on accuse plus généralement, l’économie et précisément, la distribution des revenus. Depuis une certaine génération, il est vrai que le revenu médian stagne dans un certain nombre de pays. Ces pays sont le plus souvent ceux où la crise financière a en effet aggravé des inégalités de revenus. Ainsi, après avoir été relativement consensuelle pendant des décennies, la politique y est redevenue confrontation. Il s’agit de l’hypothèse de l’insécurité économique.
Cependant, s’il s’agissait d’une simple affaire de revenus des ménages, d’après Velasco, la réponse serait simple. Il suffirait alors de taxer davantage les riches puis de redistribuer ensuite les revenus avec plus d’agressivité.
Par ailleurs, les plus récentes enquêtes sur le vote en faveur du Brexit et sur l’élection présidentielle américaine démentent cette hypothèse. Aux Etats-Unis, ce ne sont réellement pas les plus démunis en matière d’économie qui ont préféré Trump. Il s’agit plutôt des plus démunis en diplômes.
De plus, si tout le populisme s’expliquait par la simple stagnation des revenus, pourquoi des pays en très forte croissance comme la Turquie, y auraient-ils succombé ?
Pour conclure, la montée des populismes n’est réellement pas le produit des difficultés financières des personnes. Il est plutôt le produit de leur enrichissement. S’il s’avérait que les populismes reflètent une demande de redistribution accrue des revenus, ce seraient les populistes de gauche qui l’emporteraient. Les populistes comme Nicolas Maduro, d’après Andres Velasco. Sauf que la plupart du temps, ce sont les populistes de droite qui gagnent : Bolsonaro, Trump…